Le 18 décembre 2017 – Selon une nouvelle étude du professeur Lieven Annemans, professeur d’économie de la santé à l’université de Gand, publiée aujourd’hui dans le « Journal of Nutrition », la Belgique pourrait sur une période de 20 ans économiser 1,5 milliard d’euros sur son bilan annuel de santé et de productivité si plus de gens pouvaient être incités à suivre un régime alimentaire plus végétal.
Alpro se réjouit des constats scientifiques
Le 18 décembre 2017 – Selon une nouvelle étude du professeur Lieven Annemans, professeur d’économie de la santé à l’université de Gand, publiée aujourd’hui dans le « Journal of Nutrition », la Belgique pourrait sur une période de 20 ans économiser 1,5 milliard d’euros sur son bilan annuel de santé et de productivité si plus de gens pouvaient être incités à suivre un régime alimentaire plus végétal. Les chercheurs, Lieven Annemans et Janne Schepers de l’université de Gand, ont étudié les conséquences de deux régimes alimentaires végétaux, l’un avec une portion quotidienne d’aliments à base de soja et l’autre un régime de type méditerranéen, sur la santé et l’économie. Des effets positifs sur la santé L’étude a fait un examen exhaustif de la littérature scientifique comparant pour les deux régimes alimentaires le plus haut niveau d’adhésion au plus bas. Les chercheurs en ont conclu que les deux régimes alimentaires végétaux réduisaient le risque de maladies telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux et certains cancers. Le régime alimentaire contenant du soja affiche les meilleurs effets sur la santé. Plus d’années de vie en bonne santé Les chercheurs ont ensuite constaté que le nombre d'années de vie en bonne santé augmente à mesure que l'on suit un régime alimentaire végétal de type méditerranéen (exprimées en QALY, quality adjusted life years). L’étude conclue que ceux qui suivent un régime méditerranéen végétal vivent plus longtemps en bonne santé et coûtent donc moins cher à la société. Moins de coûts de santé pour les pouvoirs publics Les chercheurs ont également calculé les économies sur les coûts de l'assurance maladie. Pour estimer ces coûts, les coûts directs, tels que les frais médicaux et les coûts de traitement, ainsi que les coûts indirects, tels que la baisse de la productivité ou l'absence de l'employé pour cause de maladie, ont été pris en compte. L’étude démontre que la Belgique pourrait, sur une période de 20 ans, réduire ses coûts en soins de santé et l’impact financier pour la société de 1,3 milliard d'euros si seulement 10% de la population belge augmentait la proportion d’aliments d’origine végétale dans son régime alimentaire. Les économies de coût pourraient même atteindre 1,5 milliard d'euros si 10% de la population pouvait être incitée à consommer de façon journalière des produits à base de soja. « Notre étude apporte la preuve que les régimes alimentaires comportant une proportion plus élevée de denrées d’origine végétale sont plus rentables et réduisent les coûts économiques. Les frais liés, aux hospitalisations et aux honoraires des médecins sont réduis et la durée de vie des gens augmente. Cela leur permet de continuer à travailler plus longtemps en bonne santé. Notre étude peut certainement être utilisée par les décideurs politiques pour soutenir la politique en matière de santé», a déclaré le Professeur Annemans. « L’augmentation de la proportion d’aliments d’origine végétale dans votre régime alimentaire peut permettre d’améliorer la qualité nutritionnelle et cela répond mieux aux recomman¬dations diététiques actuelles. Une alimentation axée sur les denrées d’origine végétale permet de mieux résister à une diversité de maladies qui affectent actuellement de nombreuses personnes. Outre les avantages pour sa propre santé, elle peut également s’avérer bénéfique pour le bilan sociétal des soins de santé ». Dr. Stephanie De Vriese, Nutrition Scientist d’Alpro : « Nous nous réjouissons de cette étude qui démontre l’importance des aliments d’origine végétale dans nos régimes. Nous ne plaidons pas pour des régimes qui excluent totalement les produits d’origine animal mais insistons sur le fait que cette étude s’inscrit dans la logique du triangle alimentaire dans lequel les produits d’origine végétale sont mis en avant car ils favorisent une bonne santé et la durabilité. »
Contact presse : Alpro - Stephanie De Vriese, Dr Nutrition Scientist – Tél: +32 9 260 22 11 – GSM: 0473 97 57 96 – stephanie.devriese@alpro.com Université de Gand - Lieven.Annemans@Ugent.be